gare-de-l'ErmitageAuteur : Patrick de VIVIES

Dans la vallée de la Ouanéoué, les quartiers du Val d’Ermitage et de La pépinière sont probablement les premiers quartiers résidentiels de Nouvelle-Calédonie.

Bénéficiant depuis 1904 d’une desserte par le chemin de fer, ces quartiers ont attiré de nombreuses familles qui ont ainsi fait l’aquisition de résidences secondaires le long de la Ouanéoué. A l’occasion des Jounées du patrimoine, nous ouvrons cette page de l’histoire dumbéenne.

Val-d'ErmitageHenri Daly, dans son article sur la Dumbéa des années 30 (1) , décrit admirablement la manière les première automobiles faisaient la course avec le train dans le col de Tonghoué. Il fallait une quarantaine de minutes au train pour aller de Nouméa à Dumbéa, les passagers pouvant descendre aux haltes facultatives de Tonghoué, de l’Hermitage ou de La pépinère.

arrêt-de-l'HermitageLa vie du quartier de La pépinière était organisée autour des « deux arrêts de train aux extrémités« , ressemblant  » à un petit village allongé mais sans batiment public et sans chapelle« . « A l’époque  où les voitures particulières étaient encore rares, les gens de l’endroit se conaissaient tous puisqu’ils  se rencontraient et se déplaçaient à pied souvent ensemble pour aller prendre en des points fixe le train, le car, le pain, les vivres, le courrier et en revenir. »

Une photo d’août 1926 de la station de chemin de fer de l’Ermitage (2) offre un témoignage exceptionnel de l’animation provoquée à cette époque par la voie de chemin de fer. Des agrandissements de détails de cette photo sont reproduits ci-dessus.

P1020547Subsiste de cet époque, dissimulés par la végétation, les rambardes et portiques métalliques enjolivés de motifs ornementaux qui soutenaient la passerelle qui permettait, depuis la route de rejoindre l’arrêt de La pépinière.

maison-matsuda-détailA proximité; la maison Matsuda, une réalisation centenaire de la société « le bois calédonien », témoigne de ces habitations du début du sciècle dernier. 

Patrick DE VIVIES

(1) bulletin n°64 de la société des études historiques « La Dumbéa des années 30 » Henri Daly

(2) Station à l’Hermitage du chemin de fer. ANC. Collection Brun Dequen 1Num 11-129   L’Hermitage, août 1926. maison-matsuda-fronton

bouchon-à-AuteuilAuteur : Patrick DE VIVIES

Nous nous sommes déjà élevés contre cette pratique scandaleuse qui consiste à bloquer la circulation aux heures de pointe dans le cadre de travaux routiers. Le chantier conduit par la Dumez le long de la RT1 en bas du col de Tonghoué, qui a démarré le 14 août, occasionne d’interminables bouchons en raison de la mise en place d’une une circulation alternée. Plusieurs milliers de voitures sont bloquées chaque jour, le bouchon se prolongeant de l’autre côté du col de Tonghoué.

Pendant les semaines qui ont suivi la publication d’un premier article sur ce blog le 20 août, la situation s’était amélioré, les travaux débutant après les heures de ciculation maximale.

travaux-heures-pointeHélàs, le problème reprend de plus belle depuis lundi. Bien des automobilistes s’attendaient à jouir enfin de l’éphémère amélioration des temps de trajets, habituelle en période de vacances scolaires. C’était compter sans le sévisse public ! Non seulement, les temps de trajet ne se sont pas améliorés, mais ils se sont allongés d’une demi-heure à trois-quard d’heure… avant de retrouver les habituels bouchon à l’entrée de Nouméa.

On se sent véritablement pris en otage : aucune alternative, aucun ittinéraire bis : c’est la seule voie d’accès entre Dumbéa nord et Nouméa !!!

Pourquoi l’administration n’est elle pas en mesure d’organiser les chantiers pour qu’ils perturbent au minimum la circulation automobile ? Ne serait-il pas possible de considérer que la notion de service public suppose de prendre en compte les besoins du public et non considérer que les population doivent s’adapter aux besoins de l’administration ? N’avons nous pas le droit de pouvoir arriver à l’heure à notre travail ?

Patrick de Viviès

PS : Les engorgements qui résultent de ces travaux traduisent l’inadaptation du réseau routier entre Nouméa et Dumbéa, reposant sur deux axes (la voie express et la RT1) sans véritable maillage intermédiaire ni voie de délestage. Ils démontrent le niveau de saturation des voies actuelles incapables d’absorber les contre-coup des moindres pertubations. Ils illustrent l’urgence qu’il ya a à agir…